L’Inspection du travail refuse le licenciement de la déléguée CFTC et pourtant, l’histoire ne s’arrête pas là !
Malgré l’opposition ferme du comité d’entreprise, la direction de l’Adsea qui cherche, par tous moyens, à obtenir le licenciement de la déléguée syndicale CFTC, n’a pas hésité une seconde à inventer une faute comme prétexte pour engager la procédure (pour une bonne compréhension de l’affaire, se reporter à notre article de décembre 2011.).
La demande d’autorisation de licenciement a donc été transmise au pas de charge à l’inspection du travail fin décembre 2011.
Et après enquête administrative approfondie, l’administration a rejeté logiquement la demande de licenciement : l’inspection du travail a estimé qu’aucune faute ne pouvait être reprochée à la déléguée syndicale dont le contrat de travail est suspendu (rappelons que dans cette configuration, elle ne coûte strictement rien à l’association).
Mais la direction ne s’arrête pas à la décision de l'inspection, choisissant de s’entêter plus encore et d’engager un recours contre cette décision !
Alors où est le problème ? Qu’est-ce qui justifie autant d’acharnement de la part de la direction ?
De la rancœur ? Une volonté –idiote- de vengeance personnelle ? Mettre au pas les syndicats ? Tacler le comité d’entreprise ?..... Chacun aura certainement son idée.
Est-ce que la direction de l’association, a le sentiment de renforcer sa légitimité par de telles actions ? Est-ce qu’elle n’accentue pas plutôt son discrédit en engageant de telles procédures plus que douteuses ?
De notre point de vue, les salariés ont tout lieu d’être inquiets.
Car cela démontre que des procédures de sanction peuvent être initiées par la direction sans aucun fondement légitime.
Sans le contrôle de l’inspection du travail, la direction de l’ADSEA aurait déjà licencié la salariée.
Et si ça arrive à une déléguée syndicale, ça peut arriver à n’importe qui.
Et, hélas, sans avoir la protection que confère le mandat syndical, la rupture du contrat de travail de celui qui se retrouve dans l’œil du cyclone est assurée.
De telles pratiques managériales sont inadmissibles. Et on nous parle d’éthique !
C’est très grave d’en arriver là !
Ces pratiques insinuent le doute, détruisent la confiance…et constitue le ferment d’une défiance qui va grandissant.
Or, au-delà de l’aspect moral –tout de même essentiel- , tout responsable a besoin de la confiance des équipes qu’il doit piloter.
Et dans le cas contraire….les administrateurs doivent envisager les changements qui s’imposent pour restaurer la crédibilité et la légitimité de la direction générale.
Les représentants syndicaux.
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